Selon l’OFCE, les ménages pourraient avoir accumulé une épargne forcée de 55 milliards d’euros. Comme 90 % d’entre eux considèrent l’immobilier comme une valeur refuge, les Français cherchent à fructifier leur épargne en investissant dans l’immobilier. Si l’investissement locatif dit “classique” est une option, il en existe d’autres, moins connues. Petit tour d’horizon des différentes options de financement possibles d’un projet immobilier.
Réaliser un investissement locatif
Le principe de l’investissement locatif est simple : acheter un logement pour le louer afin de percevoir des revenus complémentaires et se constituer un patrimoine à moindre frais. Les Français sont de plus en plus nombreux à privilégier cette option. Pour preuve, plus d’1 achat sur 4 réalisés dans le réseau Century 21 ont ainsi été des investissements locatifs, du jamais vu ou presque car cela fait maintenant 3 ans que ce phénomène s’amplifie ! Cet engouement se justifie par le fait que les ménages sont de plus en plus nombreux à vouloir se constituer un patrimoine et l’investissement locatif s’avère être une solution idéale :
Elle bénéficie de nombreux avantages fiscaux (Loi Pinel, Malraux, Censi Bouvard, ou statut de loueur meublé non professionnel par exemple)
L’investissement locatif offre en moyenne une rentabilité correcte
Il peut être récupéré pour soi ou transmis facilement
Acheter une part de SCPI
Ici, il n’est pas question d’acheter un bien. L’investissement immobilier par le biais d’une Société Civile de Placement Immobilier consiste à acheter des parts dans une société de gestion. Celle-ci investit par la suite votre argent dans des parcs immobiliers et vous percevez une rente mensuelle ou trimestrielle. En plus d’être exonéré de toute contrainte de gestion, les SCPI offrent une rentabilité attrayante. En 2018, le rendement net des SCPI a été en moyenne de 4,35 %.
Il y a plusieurs moyens d’acheter ses parts de SCPI :
acheter comptant (acheter en direct des parts de SCPI) ; avec ce mode d’acquisition, les revenus fonciers seront taxés à votre tranche marginale d’imposition et soumis, en plus, aux prélèvements sociaux de 17,2 %, soit une fiscalité maximale de 62,2 %.
acheterà crédit (acheter via un prêt) ; l’intérêt d’un achat à crédit est que les intérêts d’emprunt sont déductibles des revenus fonciers.
investir en démembrement temporaire de propriété ; ce mécanisme plus complexe réside dans la séparation de l’usufruit (le droit de toucher les revenus) de la nue-propriété (la possession du bien) des parts de la SCPI pour une période donnée (de 10 à 15 ans). Une fois le délai écoulé, le démembrement s’arrête : l’usufruit est terminé, le nu-propriétaire récupère les parts et touche les revenus à son tour.
Investir dans l’immobilier grâce au crowdfunding
Le crowdfunding immobilier consiste à prêter de l’argent à un promoteur via une plateforme en ligne comme Homunity. Cette pratique a d’ailleurs le vent en poupe ces dernières années car elle offre des taux de rendements intéressants (8 à 10 %) sur de courtes durées (12 à 24 mois). C’est un excellent moyen de minimiser les risques de l’investissement immobilier et de maximaliser ses intérêts.
La fiscalité appliquée est également un atout pour cet investissement qui bénéficie d’imposition flat à 30 % (prélèvement sociaux inclus) depuis l’entrée en vigueur du PFU en 2018 (les revenus sont à déclarés comme mobiliers et non comme fonciers malgré le sous-jacent immobilier).
Avant d’investir dans l’une de ces trois options, il est primordial de bien comprendre les tenants et les aboutissants ainsi que les avantages et les inconvénients.
Crédits photos : Personnes photo créé par jcomp – fr.freepik.com