Qu’est-ce que l’étiquette DPE d’un logement ?
Évaluer la performance énergétique du logement
Le terme DPE signifie Diagnostic de Performance Énergétique. Il consiste comme son nom l’indique à évaluer la performance énergétique d’un logement, à la fois en termes de consommation d’énergie et d'impact sur l'environnement. L’étiquette DPE est donc le résultat de ce diagnostic. Elle permet aux futurs acheteurs ou locataires d’un logement d’avoir un aperçu de ses dépenses énergétiques ainsi que de son taux d’émission de gaz à effet de serre. Le DPE fait partie du dossier de diagnostic technique (DDT) du logement et doit être effectué tous les 10 ans par un diagnostiqueur professionnel certifié. La démarche est à l’initiative du vendeur.
Une démarche obligatoire dans le secteur immobilier
L'étiquette DPE est obligatoire pour tous les logements mis en vente ou en location, sauf ceux destinés à être habités moins de 4 mois par an. Elle doit être clairement indiquée sur les annonces immobilières, aussi bien en vitrine que sur internet. De plus, certaines règles doivent être respectées pour assurer sa visibilité et sa lisibilité. Par exemple, l’étiquette doit représenter au moins 5% de la surface du support dans la vitrine d’une agence. Notez que depuis le 1er janvier 2021, le DPE est opposable. Ce qui signifie que l’acquéreur peut se retourner contre le vendeur ou le bailleur si les performances énergétiques du logement ne sont pas conformes au diagnostic.
La composition de l’étiquette DPE des logements
L’étiquette énergie
Le DPE d’un logement est composé de deux étiquettes. La première est l’étiquette énergie, permettant de connaître la consommation d’énergie primaire annuelle de l’habitation. Elle est représentée par un classement allant de la lettre A pour une consommation inférieure à 51 kW/m à la lettre G pour une consommation supérieure à 450 kW/m. Ainsi, on considère un logement classé A économe en énergie et un logement classé F ou G très énergivore. L'impact est bien visible sur les factures, allant de 250€/an à plus de 2250 €/an. Toutefois, cela peut varier selon le contrat d’énergie. C’est d’ailleurs pourquoi il faut comparer les fournisseurs pour profiter des meilleurs tarifs.
L’étiquette climat
Il s’agit de la deuxième étiquette du DPE, correspondant au taux d’émission de gaz à effet de serre des logements. Elle est exprimée en kgeqCO2/m2/an, c’est-à-dire à l’équivalent en kilogrammes du CO2 émis au mètre carré par an. Comme pour l’étiquette énergie, elle intègre un classement de A à G en fonction des performances du logement. Ici, la lettre A correspond à une émission de CO2 inférieure à 6 kg/m2 tandis que la lettre G correspond à une émission supérieure 80 kg/m2 à l’échelle annuelle.
Comment améliorer l’étiquette DPE d’un logement ?
Les travaux de rénovation énergétique
Le moyen le plus efficace pour réduire les dépenses en énergie d’un logement et améliorer son DPE est d’effectuer des travaux de rénovation énergétique. Ils peuvent dans un premier temps concerner l’isolation thermique afin d’éviter les pertes de chaleur et ainsi faire des économies de chauffage. De nombreuses maisons en France sont encore aujourd’hui très mal isolées, c’est pourquoi les travaux d’isolation sont souvent une priorité. Cela dit, la rénovation énergétique d’un logement peut aussi passer par le remplacement des équipements de chauffage, l’installation d’appareils intelligents comme le thermostat connecté ou encore l’amélioration du système de ventilation.
La production d’énergie renouvelable
Pour réduire l’impact énergétique et environnemental au sein de son logement, il est possible de produire sa propre énergie renouvelable. L’une des solutions les plus rentables actuellement est l’autoconsommation solaire. Cela consiste à installer des panneaux solaires sur son toit et consommer l’énergie produite grâce au soleil. Le photovoltaïque offre un très bon rendement énergétique partout en France et peut être rentabilisé de manière fiable en une dizaine d’années. Par ailleurs, d’autres solutions comme la pompe à chaleur, les panneaux thermiques ou encore le chauffage au bois peuvent également être envisagés pour la production d’énergie renouvelable.